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FAQ - Foire Aux Questions

Retrouvez ici toutes les réponses à vos questions

Le réemploi

Recyclage, Réutilisation, Réemploi... quelle différence ?

Le recyclage, la réutilisation, et le réemploi sont 3 processus différents :

Prenons l’exemple d’une bouteille en verre :
• Si elle est broyée pour récupérer la matière première, et refabriquer une bouteille ou un autre objet en verre, c’est du recyclage.
• Si elle est utilisée pour un autre usage que sa destination initiale : un vase, un objet de décoration, etc. c’est de la réutilisation.
• Si elle est lavée pour resservir en tant que bouteille, c’est du réemploi.

Réemployer une bouteille c’est vraiment plus écologique que de la recycler ?

Oui, de nombreuses ACV (Analyses de Cycles de Vie) l’ont démontré.
Pour ne citer que la dernière en date, publiée par l’Ademe en 2023, l’étude montre que l’emballage en verre réemployable est systématiquement plus avantageux que l’emballage en verre à usage unique pour cinq des sept catégories d’impacts étudiées.

Ces cinq catégories sont :
• les changements climatiques,
• les émissions de particules,
• la formation d’ozone photochimique,
• l’acidification des milieux
• l’épuisement des ressources fossiles.

Pour les deux autres catégories d’impacts (épuisement des ressources en eau, eutrophisation d’eaux douces), aucune ne se démarque.

2 cycles suffisent
Aussi, les bénéfices environnementaux du réemploi apparaissent rapidement. Il suffit de deux réutilisations (pour les scénarios « particuliers ») à quatre (pour le scénario « Cafés-Hôtels-Restaurant ») pour que l’emballage en verre réemployable l’emporte. Il s’agit d’un nombre de cycles très faible, situé en-deçà du seuil de rentabilité économique du réemploi.

Même jusqu’à 600 km
Ensuite, le réemploi du verre à moins d’impact environnemental que son recyclage, sur des distances allant jusqu’à 600 km entre le site de remplissage et le centre de distribution, ce qui recouvrent l’essentiel des distances observées en France.
Enfin, ces résultats valent pour l’ensemble des valeurs étudiées pour le taux de recyclage (l’Ademe a appliqué des taux compris entre 78,7 et 90 %).

Combien de fois peut-être réemployée une bouteille ?

Les études évaluent à 20 le nombre de cycles moyens d’utilisation, et jusqu’à 5O cycles dans certains cas.
Quel que soit le nombre de cycle de réemplois, pour chaque nouvelle utilisation, c’est toujours une nouvelle bouteille qui n’a pas besoin d’être produite.

Avec le réemploi, les bouteilles font beaucoup de kilomètres ?

En évitant la destruction de l’emballage et sa refabrication (verre fondu à 1 500°C pendant 24h), le réemploi permet une réduction très importante des émissions de CO2.

De fait, le réemploi autorise des distances de transport plus importantes sur chaque cycle de vie, tout en maintenant un impact environnemental inférieur au recyclage.

Selon une étude de l’Ademe de 2023, basée sur une approche systémique et multicritères entre verre réemployé et verre à usage unique :
–> l’impact environnemental du verre réemployé est toujours inférieur à celui du verre à usage unique, quelle que soit la distance de transport étudiée, et ce jusqu’à 600 km pour la boucle complète.

Contrairement aux flux d’approvisionnement du verre neuf, qui peut s’étendre à l’échelle européenne, les boucles du réemploi se font à l’échelle régionale, ce qui réduit considérablement des distances parcourues, et donc les émissions de CO2 associées.

Achat et retour des bouteilles

Où puis-je acheter des contenants réemployables ?

Vous pouvez acheter des contenants réemployables chez tous les partenaires de Revera, listés sur cette carte :
Découvrir la carte des partenaires

Puis-je rapporter n’importe quel contenant au point de collecte ?

Non. Pour être réemployés, les contenants doivent être suffisamment solides et leurs étiquettes doivent être conçues pour s’enlever au lavage.

Seul le Picto du Réemploi «Rapportez-moi pour réemploi» permet de reconnaître les contenants pour lesquels ces critères ont été vérifiés !

Puis-je rapporter le contenant dans un point de collecte différent du lieu d’achat ?

Oui, les contenants peuvent être rapportés chez tous les distributeurs partenaires indiqués comme points de collecte sur la carte Revera, même si ils ont été achetés ailleurs, pourvu qu’ils arborent le Picto du Réemploi.

Y a-t-il une consigne monétaire ?

Cela dépend du distributeur.
A ce jour, environ les 2/3 du réseau appliquent une consigne monétaire (allant de 10 à 50 centimes d’euro selon le format) pour chaque contenant acheté.
Celle-ci vous est facturée à l’achat, puis remboursée lorsque vous rapportez votre bouteille au point de collecte.
La consigne monétaire permet d’augmenter fortement le taux de retour des bouteilles, et de prolonger ainsi leur durée de vie.

La forme sous laquelle vous est remboursée la consigne (déduction sur vos achats en caisse, avoir, espèces, etc), est à la discrétion du distributeur partenaire.

Lavage, qualité et hygiène des bouteilles

Quels territoires sont couverts par Revera ?

Actuellement, Revera se développe sur les départements suivants :

  • Ain (01)
  • Isère (38)
  • Loire (42)
  • Rhône (69)
  • Saône et Loire (71)
  • Savoie (73)
  • Haute-Savoie (74)

Voir la carte des partenaires.

Où sont lavées les contenants collectés ?

Les contenants collectés sont principalement lavés dans notre centre de lavage, opéré par l’équipe de Ma Bouteille S’appelle Reviens.

Le centre de lavage est implanté à Chabeuil, à côté de Valence (26) et répond aux normes d’hygiène requises.
Selon les besoins et les caractéristiques des contenants, nous faisons ponctuellement appel à d’autres laveurs membres de France Consigne.

Comment sont lavés les contenants collectés ?

Les contenants sont lavés dans une laveuse industrielle par immersion. Ils subissent un cycle de lavage de plus de 20 minutes, comprenant différentes étapes :

  • pré-lavage
  • bain de trempage
  • lavage intérieur et extérieur
  • 3 rinçages successifs
  • insufflage final pour éliminer l’humidité résiduelle.

Démo d’une laveuse de bouteilles

Les bouteilles perdent-elles leur esthétisme avec le temps ?

Dans les pays qui pratiquent la consigne depuis longtemps, les bouteilles peuvent présenter des signes d’usure (abusage) sur les zones spécifiques de frottement. Ces signes d’usure ne sont pas un frein à l’achat, car les consommateurs locaux savent ainsi que la bouteille a déjà eu de nombreuses vies.
Ces traces d’usure n’apparaissent qu’après de très nombreux cycles. A terme, les bouteilles trop usées pourraient être isolées si nécessaire.

Quelles sont les garanties sur la qualité de lavage et l’hygiène des contenants lavés ?

Un contrôle des contenants lavés complète le dispositif de lavage, et renvoie les contenants non-conformes (résidus d’eau, corps étrangers, etc.) dans la chaîne de lavage pour un nouveau cycle, garantissant une qualité constante.
Des contrôles bactériologiques et microbiologiques sont effectués très régulièrement, garantissant une hygiène irréprochable.

Livraison, étiquetage et embouteillage

Quelle éco-contribution pour le rémploi ?

Les éco-organismes, comme CITEO, ADELPHE et LEKO, ont pour mission d’assurer et de financer les étapes de la fin de vie des emballages par leur recyclage ou leur réemploi. Toute entreprise qui met en marché des produits emballés (emballages primaires et secondaires), est concernée par la Responsabilité Élargie du Producteur (REP) et doit donc adhérer à un éco-organisme. L’entreprise verse à l’organisme auquel elle adhère, une éco-contribution qui permettra de participer au frais de traitement de la fin de vie de ses emballages.

Les emballages réemployés et/ou réemployables (re)mis sur le marché sont exemptés de l’éco-contribution. Encore un avantage pour le réemploi !

Sous quel conditionnement les bouteilles lavées sont-elles livrées aux producteurs ?

Les bouteilles lavées sont livrées en palette filmée, comme des bouteilles neuves. Plusieurs options de houssages ou de type d’intercalaire sont possibles.

La bouteille réemployée est-elle plus lourde ?

Oui et non.
Les bouteilles de bière actuelles devant résister à la pression interne du gaz carbonique, elles sont déjà suffisamment épaisses et résistantes pour être réemployées. Elles ne sont donc pas plus lourdes.
Pour les autres boissons plates, les bouteilles ont été amincies au point de ne plus être adaptées au réemploi. Nous préconisons donc des références spécifiques, plus épaisses et donc plus lourdes, pour garantir un plus grand nombre de réemplois de la bouteille.

En tant que producteur, faut-il que je change d’étiquette ?

Oui (très probablement).
Pour garantir un décollement optimal de l’étiquette lors du lavage, nous préconisons des références précises d’étiquettes à colle hydrosoluble.
Nous avons mis en place de nombreux partenariats avec des imprimeurs locaux, pour garantir un approvisionnement local et de qualité, répondant à toutes les exigences du réemploi. Votre imprimeur habituel est probablement déjà partenaire de Revera.
N’hésitez pas à nous contacter pour plus de précisions à ce sujet.

En tant que producteur, faut-il que je change de matériels d’embouteillage ou d’étiquettage ?

Non, les bouteilles et les étiquettes adaptées au réemploi sont compatibles avec la majorité du matériel d’embouteillage et d’étiquetage.
Selon votre configuration, seuls des réglages spécifiques seront peut-être nécessaires.

Je fais de l’export, comment gérer le circuit du réemploi ?

Pour les bouteilles destinées à l’export, que ce soit en UE ou hors UE, 2 solutions s’offrent à vous :

1. Vous pouvez faire le choix de conserver la même référence de bouteille que celle utilisée pour les bouteilles réemployables.

  • L’avantage ? Ne gérer qu’une seule référence de bouteille par lot.
  • L’inconvénient ? Un impact négatif sur l’empreinte carbone de votre activité si vous expédiez d’habitude en bouteilles légères.

2. Utiliser deux références de bouteilles différentes. L’une compatible avec le cahier des charges du réemploi sur le marché national, une seconde, de votre choix, pour l’export.

  • L’avantage ? Permet de conditionner les vins dédiés à l’exportation en bouteilles allégées et donc de réduire son empreinte carbone.
  • L’inconvénient ? La multiplication des références peut entraîner des erreurs lors de l’embouteillage ou de la préparation des commandes, il faut donc être vigilant.

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