Oui, de nombreuses ACV (Analyses de Cycles de Vie) l’ont démontré.
Pour ne citer que la dernière en date, publiée par l’Ademe en 2023, l’étude montre que l’emballage en verre réemployable est systématiquement plus avantageux que l’emballage en verre à usage unique pour cinq des sept catégories d’impacts étudiées.
Ces cinq catégories sont :
• les changements climatiques,
• les émissions de particules,
• la formation d’ozone photochimique,
• l’acidification des milieux
• l’épuisement des ressources fossiles.
Pour les deux autres catégories d’impacts (épuisement des ressources en eau, eutrophisation d’eaux douces), aucune ne se démarque.
2 cycles suffisent
Aussi, les bénéfices environnementaux du réemploi apparaissent rapidement. Il suffit de deux réutilisations (pour les scénarios « particuliers ») à quatre (pour le scénario « Cafés-Hôtels-Restaurant ») pour que l’emballage en verre réemployable l’emporte. Il s’agit d’un nombre de cycles très faible, situé en-deçà du seuil de rentabilité économique du réemploi.
Même jusqu’à 600 km
Ensuite, le réemploi du verre à moins d’impact environnemental que son recyclage, sur des distances allant jusqu’à 600 km entre le site de remplissage et le centre de distribution, ce qui recouvrent l’essentiel des distances observées en France.
Enfin, ces résultats valent pour l’ensemble des valeurs étudiées pour le taux de recyclage (l’Ademe a appliqué des taux compris entre 78,7 et 90 %).